Kristal Ambrose, la protectrice de son archipel
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La jeune bahaméenne Kristal Ambrose est l'initiatrice de la lutte antiplastique pour la protection de l'environnement de l'archipel. Elle a porté son action jusqu'à la participation à la rédaction de la loi entrée en vigueur le 1er janvier 2020.
En 2018, bien avant Greta Thumberg, la jeune fille a su impliquer les jeunes de Nassau pour faire pression auprès des autorités de son pays. Leur désir était de voir disparaître les sacs et couverts en plastique et tout objet fabriqué en polystyrène sur le territoire.
L'archipel des Bahamas s’étend sur 250000 km², constitué de 700 îles. L’environnement océanique est essentiel à la vie bahaméenne : avec un éventail exceptionnel de faune et fore sous-marines.
Dans ce paradis, les déchets plastiques sont devenus un problème omniprésent. La pollution s’accumule en grandes quantités sur les plages et pollue les récifs coralliens. Si elle n’est pas jugulée, elle menace la faune sauvage, la pêche et toute la chaîne alimentaire. Par effet "boule de neige", les humains consomment des poissons qui eux-mêmes ingèrent des particules de plastique dans l’océan. L'homme est donc menacé. A nouveau, Kristal Ambrose a lancé un programme d’éducation environnementale auprès des jeunes enfants appelé "Junior Plastic Warriors" afin d'apporter l'apprentissage et la compréhension de la situation, très tôt dans la vie. Devenant une nouvelle pratique quotidienne de l'environnement.
Précurseur en matière de protection de l'environnement, l’État bahaméen est conscient de l’importance de la protection de la nature et figure parmi l’un des premiers pays à avoir classé son territoire en réserves et parcs naturels. En 1958, le pays développe un premier parc, puis crée un an après, le Bahamas National Trust pour identifier et classer les zones et espèces marines et terrestres à protéger.
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Aujourd’hui, l'espace regroupe 32 parcs nationaux et une dizaine de réserves marines déployés sur toute l’archipel. A côté cela, des programmes d’éducation et de sensibilisation à la protection de l’environnement sont à disposition avec notamment la protection des nombreuses mangroves, un des nombreux écosystèmes des Bahamas. Il se charge par ailleurs de la recherche et de la protection des espèces endémiques, tels que le Hutia, le pigeon à couronne blanche, le flamant rose des Indes Occidentales ou encore le perroquet des Bahamas. Le nombre de parcs nationaux continue d’augmenter d’année en année.
Fondée en 1993 par Sir Nicholas Nuttall, la BREEF a pour vocation de sensibiliser les Bahaméens aux richesses de leurs ressources marines.
Aujourd'hui, l'archipel est dotée de deux centres d'innovation scientifiques pour préserver les sites marins : « Bahamas Coral Innovation Hub» (BCIH) et la la « Bimini Biological Field Station Foundation » (BBFSF). Les Bahamas continuent leurs actions pour accueillir des touristes amoureux de la nature et de sa préservation.
Pour rappel, les Bahamas n’imposent pas de quarantaine aux voyageurs désireux d’y séjourner. Un test RT-PCR négatif de moins de 5 jours est exigé avant la date d’arrivée ainsi qu’un visa sanitaire (Bahamas Travel Health Visa), disponible sur travel.gov.bs (onglet international).
Information
https://www.bahamas.com/fr